Mars
2 mars 1942.- Mazingarbe.- Sabotage de la centrale électrique des mines par un groupe de FTP. Petit Fernand (Liévin), dossier CVR 3430.
3 mars 1942.- Calais.- Vol d’enveloppes de tickets de pain à la Boulangerie Caron. AD PDC M 5068.
3 mars 1942.- Les trois cent cinquante ouvriers de l’atelier mécanique des ateliers centraux des Mines de Liévin décident de faire grève pour obtenir la carte de ravitaillement « travailleurs lourds » À 16 h 15, les Allemands arrêtent une centaine d’ouvriers et ordonnent au sous-préfet d’assurer leur alimentation. Le soir, après de rudes négociations, l’OFK 670 autorise de délivrer aux ouvriers une carte intermédiaire entre celle des travailleurs lourds et la carte ordinaire, mais seulement dans un délai de deux mois, en sanction du fait de grève. Tracts communistes jetés dans la nuit du 3 au 4. Le 4, la Kreiskommandantur annonce la libération des prisonniers. En fait, seuls 91 d’entre eux (sur 103) sont libérés le 10 mars. Le préfet parvient à faire libérer quatre des meneurs. Huit ouvriers sont encore détenus le 19. AD PDC M 5806.
4 mars 1942.- Boulogne-sur-Mer.- Arrestation sans motif déclaré d’Albert Gloriant qui restera incarcéré jusqu’en mai 1945. Bataille Guy, « Le Boulonnais dans la tourmente », tome 2, volume 1, 1972
6 mars 1942.- Cuinchy.- Attaque armée de l’entrepreneur des battages Blanchart Désiré. Auteurs : Boulanger, Lombaerts, Ledent, Brûlé, Lespagnol, Leterme. AD PDC M 955.
8 mars 1942.- Le Touquet-Paris-Plage.- Attentat contre une sentinelle allemande. Auteur : Margante Vito. AD PDC M 955.
9 mars 1942.- Démantèlement du groupe communiste du secteur d’Hesdin, arrestation provoquée par le travail du gendarme B. d’Hesdin. Ce dernier reçoit par la suite une importante promotion. Ce groupe s’est spécialisé dans l’impression de tracts pour le parti communiste, à partir de l’imprimerie Patoux d’Hesdin.
11 mars 1942.- La direction nationale du parti communiste clandestin (Duclos, Lecoeur) confie à Charles Debarge le commandement de ce qui reste des groupes d’action de l’OSC (organisation spéciale communiste) avec la double consigne d’intensifier les sabotages ferroviaires et de reprendre les attentats individuels contre les soldats allemands. Dejonghe Étienne, Le Maner Yves, « Le Nord-Pas-de-Calais dans la main allemande », Lille, 1999.
11 mars 1942.- Liévin.- Fosse n° 11, rue des Bois Bolongée, sabotage de pylônes à haute tension par des FTP du groupe MOI. CVR 8942 Cypinski Anton (Lens), CVR 9086 Loska Théodore (Lens), CVR 9192 Szynzak Stanislas (Lens),CVR 8865 Albozek Adalbert (Lens), CVR 9162 Gradzien Vladislas (Lens).
12-14 mars 1942.- Arrestations de membres des FTP.- Auchel : Courquin Olivier ; Béthune : Dubois Germain, Dubois Henri. Cauchy-la-Tour : Grébaut Louis ; Haillicourt : Lesage Auguste ; Lens : Psaute François ; Bruay : Liénart Louis.
14 mars 1942.- Carvin.- Rupture de guidage à la fosse n° 4 des mines d’Ostricourt, production arrêtée 48 heures.
16 mars 1942.- Le préfet Buissière adresse une circulaire aux sous-préfets, commissaire de police et à la gendarmerie notifiant la communication de l’OFK 670 sur la salut aux officiers allemands. AD PDC M 5287.
18 mars 1942.- Chocques (au Bas Réveillon).- Attentat contre la garde de nuit Barrois. AD PDC M 952.
Nuit du 18 au 19 mars 1942.- Fouquières-lès-Lens.- Lieu dit « le Gros Moulin » : fils téléphoniques coupés. AD PDC M 155.
19 mars 1942.- Fouquières-lès-Béthune.- 34 fils téléphoniques coupés route Béthune-Bruay. AD PDC M 952.
21 mars 1942.- Liévin.- À l’usine d’ammoniaque, explosion d’un appareil neuf de fabrication d’hydrogène saboté par bouchage (un ouvrier tué), exécuté par Raymond Meurisse et Rignack – CVR 9471, Lens, Meurisse Raymond.
23 mars 1942.- Vimy.- Suite au plan de sabotage de Charles Debarge, sept lignes de chemin de fer sont sabotées dans le Pas-de-Calais, l’équipe de Ch. Debarge mine la ligne Lens/Arras, la voie saute sur 0.50 m mais le train ne déraille pas (à Vimy). Carnet de Charles Debarge pages 110 à 121.
25 mars 1942.- Barlin.- Sectionnement de fils actionnant des signaux à la fosse n° 5. AD PDC M 955.
25 mars 1942.- Vimy.- 21 heures 52. Rail coupé sur 1 m par explosion sous un train non déraillé. Circulation arrêtée jusqu’au 26 à 4 heures 10. mars.- Ligne Arras/Lens, au PK 204,290, sabotage entre Vimy et Farbus. Le FTP Cappart François (de Bruay-en-Artois) sabote la voie ferrée. Coauteur : Boulanger Moïse (Harnes) fusillé 3.11.42. État de sabotage SNCF Arras, AD PDC M 955, 5022 ; Dossier CVR 4097, Cappart François, CVR 8879 Beudot (Harnes), CVR 9100 Martinez (Harnes), CVR 9104 Martinez (Harnes), CVR 11976 Santerne Ch. (Auchy-en-Artois), CVR 12078 Debarge Charles (Harnes).
25 mars 1942.- Henin-Liétard.- 22 heures 15. Ligne Lens-Ostricourt, au PK 216.025 un soldat allemand trouve une charge d’explosifs contre un rail à 2 km gare Hénin-Liétard vers Lens. Pas d’arrêt. Ligne Lens-Ostricourt-PK 216.025. AD PDC M 955.
25 mars 1942.- Vers Billy-Montigny.- 23 heures 15. Sur la ligne Lens/Douai une charge de dynamite est découverte sur la voie près du pont de Sallaumines. Service repris à 0 heures 15 après vérification de la voie. SNCF Région Nord, Direction des Installations Fixes, transmis CH Paris Juillet 1967
25 mars 1942.- Arras/Lens.- 21 heures 50. Sur cette ligne Arras/Lens la voie impaire est coupée sur un mètre environ au PK 207,900 par l’explosion d’un engin au passage du train 3221. Circulation rétablie à 4 heures 10. SNCF Région Nord, Direction des Installations Fixes, transmis CH Paris Juillet 1967.
25 mars 1942.- Lens/Douai.- 23 heures. Entre les gares de Beaumont-en-Artois et Quiéry-la-Motte sur la ligne Lens/Douai, le train 5970/7142 commercial Fouquereuil-la-Chapelle a déraillé au PK 233,400. Machine et 6 wagons déraillés. Grosses avaries à la voie et au matériel. 2 voies principales obstruées. Mécanicien et chef de train légèrement blessés. Grues de 50 tonnes de Douai et 30 tonnes d’Amiens demandées. Durée probable de l’interception. Lens/Douai. 22 heures 05 : voie sautée au passage du train entre Beaumont-en-Artois et Quiéry-la-Motte. Machine et 7 wagons déraillés. 2 voies obstruées jusqu’au 28 après-midi. Quiéry-la-Motte. Ligne Lens/Vitry-en-Artois au PK 223,500. Auteurs : Ledent, Brûlé, Lespagnol. SNCF Région Nord, Direction des Installations Fixes, transmis CH Paris Juillet 1967 ; AD PDC M 955.
Nuit du 25 au 26 mars 1942.- Entre Beaumont et Quiéry-la-Motte.- Sept sabotages à la dynamite sur la voie ferrée, un train de marchandises déraille. Drocourt-Rouvroy. Sabotage de la ligne VF Drocourt-Rouvroy au PK 221. Auteurs : Régnier, Chavatte. Chanoine Detré « Quand Lille avait faim » page 288 ; AD PDC M 955.
25 mars 1942.- Hénin.- Sabotage exécuté par une équipe FTP d’Hénin-Liétard. [Régnier Émile (Courcelles-lès-Lens) et Chavatte Oswald (Cuinchy) fusillés 24.7.42.]. Dossier CVR 6301, Offre-Carlier (Henin-Liétard), CVR 10864 Coilliot H. (Noyelles-sous-Lens), CVR 5357 Mathon René (Rouvroy) ; AD PDC M 5022.
25 mars 1942.- Bruay-en-Artois.- Agression et vol à main armée de Mme. Veuve Berthelot, débitante de boissons Auteur : Stelmaziak Henri (23.8.42) de Sallaumines (du groupe MOI de Larysz). Dossier Henri Lelong (Burbure) section spéciale CA/Douai, audience 11.2.1943.
26 mars 1942.- Grève d’une heure dans les mines aux fosses 3 et 4 de Dourges.
26 mars 1942.- Représailles allemandes pour les attentats de la nuit du 25 au 26, cinq otages fusillés le 4 avril, quinze otages fusillés le 14 avril, d’autres otages « communistes » seront déportés. Avis du 14.4.1943 du Général Niehof (V) 670 de Lille.
26 mars 1942.- Arras.- 6 heures 17. Un rail saute au passage du train de permissionnaires au départ d’Arras vers Douai. Voie obstruée jusque 12 heures.
26 mars 1942.- Tincques.- 8 heures 20. Ligne Arras/St-Pol au PK 217,380 une charge inexplosée trouvée contre aiguillage en gare Tincques, charge enlevée par les Allemands. Le sabotage semble effectué par un groupe de FTP de Divion. Ligne Arras/St-Pol au PK 217,380 à Tincques. Tincques, 8 heures. Sur la ligne Arras/Étaples, une charge de 16 cartouches de dynamite a été trouvée contre le rail en avant de l’aiguille 1 de la gare au PK 217,380. Les fils de mise à feu avaient été coupés par le passage d’un train. Cartouches enlevées et autorités avisées. Dossier CVR 7760, Tison Jules de Divion, CVR 10716 Henaux Jules (Bruay), CVR 8806 Bouxin René, CVR 12404 Plourez (Bruay), CVR 10705 de Lima (Divion), CVR 82669 Dessain J.B. (Bruay) ; AD PDC M 955 ; SNCF Région Nord, Direction des Installations Fixes (transmis CH Paris juillet 1967).
26 mars 1942.- Ligne Lens/Don/Sainghin.- Sabotage exécuté par le groupe FTP de Humblot Ignace, Pannequin du 13.1.62. entre Pont-à-Vendin et Meurchin, 1 heures 30. Sur la ligne Lens/Don/Sainghin, un engin explosif a été découvert sur la voie impaire au PK 219,950. Circulation reprise à 3 heures 30 après vérification de la voie. SNCF Région Nord, direction des installations fixes (transmis au CH juillet 1967).
26 mars 1942.- Sur la ligne Amiens/Lille.- 6 heures 17. Une explosion se produit au passage du train SF 806 au PK 194,163 provoquant la rupture de la voie impaire sur 50 cm. Pas de déraillement. Voie impaire interceptée. Pilotage organisée sur voie paire entre Arras et le PS 104. Circulation rétablie à 11 heures 55. Entre Arras et Boisleux. Deux soldats allemands qui avaient trouvé un explosif sur la voie ont été blessés par l’explosion de l’engin. Entre Boisleux et Arras, 6 heures 40. Une patrouille allemande trouve une charge d’explosifs. La charge saute dans les bras d’un soldat qui la ramène vers Arras. SNCF Région Nord, direction des installations fixes (transmis au CH juillet 1967).
26 mars 1942.- Achicourt.- 5 heures. Un soldat allemand tué par un engin explosif. Manuscrit J. Mathon, « Journal de l’Occupation », tome 1452, bibliothèque d’Arras.
26 mars 1942.- Aire-sur-la-Lys.- Mairie attaquée. AD PDC M 955 ; Carnet de Charles Debarge, p. 191.
26 mars 1942.- Arras.- La Kommandantur d’Arras annonce le 2 avril l’exécution de cinq otages en représailles des attentats contre la voie ferrée aux environs d’Arras et de Lens. Manuscrit J. Mathon « Journal de l’Occupation », tome 1452, bibliothèque d’Arras.
26 mars 1942.- Douvrin.- La mairie est attaquée par l’équipe de Charles Debarge qui ne trouve pas de tickets mais repère du matériel à photocopier qu’il reprend par la suite. 3 heures. La mairie est cambriolée. Co-auteurs : Boulanger Moïse (Harnes, fusillé le 3.11.42), Beudot Germinal (Harnes, fusillé le 28.10.42), Ledent Marcel (Courcelles/Lens, fusillé le 23.7.42), Debarge, Demuynck, Lorthois. Le 6.5.42, Ledent Marcel déclare à la G.F.P d’Arras que Lorthois Alexandre (arrêté le 7.3.44 à Harnes) a pris part au coup de main. AD PDC M 955, 5022, 5082 ; Carnet de Charles Debarge, p. 191.
Nuit du 26 au 27 mars 1942.- Haillicourt.- La mairie est cambriolée par un groupe FTP, Coauteurs : Bertrand Émile, Lespagnol Eugène, Richard Florian (Courcelle-les-Lens, fusillé le 3.11.42), Bodelot Henri (Bruay, fusillé le 25.6.42), Descamps Paul (Bruay, fusillé le 5.11.42). AD PDC M 5022, 955.
Nuit du 26 au 27 mars 1942.- entre Pont-à-Vendin et Meurchin.- 1 heure 30. Sur la ligne Lens/Don/Sainghin, au PK 219,918 une charge inexplosée trouvée contre le rail. La circulation est arrêtée deux heures. Coauteur : Delval Julien (Carvin) fusillé à Arras le 23.7.42. auteurs Cuirlik, Delval Jules, Delval Roland. AD PDC M 5022, 955.
Nuit du 26 au 27 mars 1942.- Meurchin.- 2 heures. La mairie est cambriolée par les FTP, coauteurs : Boulanger Moïse (Harnes, fusillé le 3.11.42), Beudot Germinal (Harnes, fusillé le 28.10.42), Ledent Marcel (Courcelles/Lens, fusillé le 27.3.42), Debarge, Lorthois, Demuynck. Le 6.5.42, Ledent Marcel déclare à la police allemande que Lorthois Alexandre (arrêté le 7.3.44 à Harnes a pris part au coup de main. Six hommes armés attaquent la mairie de Meurchin, coupent les fils téléphoniques, menacent les gardiens de service qui donnent l’alarme. Les agresseurs s’enfuient. Après avoir visité les mairies de Douvrin et Billy-Berclau, l’équipe de Charles Debarge attaque la mairie de Meurchin, mais sans résultat. Cette équipe a échoué ce mois là dans ses tentatives de récupération de tickets mais une autre équipe opérant dans les environs de Béthune réussit à enlever des cartes. AD PDC M 955, 5022, 5082, 5086 ; Carnet de Charles Debarge, p. 111.
Nuit du 26 au 27 mars 1942.- Billy-Berclau.- La mairie est cambriolée par les FTP qui enlèvent une machine à polycopier, des timbres et un cachet officiel. Coauteurs : Boulanger Moïse (Harnes) fusillé le 3.11.42, Beudot Germinal (Harnes) fusillé le 28.10.42, Ledent Marcel (Courcelles/Lens) fusillé le 23.7.42, Caro Jean (Carvin) fusillé le 24.7.42, Debarge et Lorthois. Le 6.5.42, au cours de son interrogatoire à la prison allemande d’Arras, Ledent Marcel déclare que Lorthois « Alexandre », de Montigny-en-Gohelle, a participé à l’attaque. AD PDC M 5022, 5082.
26 mars 1942.- Sains-en-Gohelle.- Mairie attaquée. AD PDC M 955.
27 mars 1942.- Liévin.- Sabotage à la fosse n° 5 (un moteur) par un groupe de FTP.
Nuit du 27 au 28 mars 1941.- Rouvroy.- La mairie est cambriolée. Coauteurs : Boulanger Moïse (Harnes, fusillé le 3.11.42), Beudot Germinal (Harnes, fusillé le 28.10.42), Ledent, Demuynck. Les cartes de ravitaillement (en lieu sûr) n’ont pas été volées. AD PDC M 955, 5022, 5201.
28 mars 1942.- Courrières.- La mairie est attaquée. Coauteurs : Boulanger Moïse, Beudot Germinal, Demuynck, Lorthois, Ledent. 0 heures 10. Des inconnus armés attaquent la mairie et font feu sur les trois gendarmes en surveillance qui ripostent et fuient. L’un des agresseurs est blessé. AD PDC M 955, 5022, 5086.
Nuit du 28 au 29 mars 1942.- Noeux-les-Mines.- Un accouplement de freins est dérobé sur un wagon. AD PDC M 955.
30 mars 1942.- Burbure.- Mairie attaquée. Auteurs : Stelmasiak, Ratazyk, Suchet Élie, Dellerue Augustin, Treffier. AD PDC M 955.
Nuit du 30 au 31 mars 1942.- Camblain-Châtelain.- 2 heures. Attaque à main armée de la mairie où les tickets de ravitaillement et les cachets sont enlevés. Attaque par le groupe de Charles Debarge, un des auteurs Delobel Louis (Noyelles-Godault) est arrêté en 7.42 et fusillé à Arras le 29.9.42. Coauteur : Lombaerts Augustin (Courcelles/Lens, fusillé le 5.5.43). Exécuté par le groupe FTP : Descamps Paul (Bruay), Doyelle Léon, Ratazyk Joseph, Richard Florian, Bertrand Émile, Lespagnol Eugène, Stelmaziak. AD PDC M 955, 5022, 5086.
Nuit du 30 au 31 mars 1942.- Beaurains.- 23 heures. La mairie est attaquée par trois inconnus qui emportent un cachet officiel et quelques cartes de ravitaillement, le stock de cartes à distribuer avait été emporté par le maire à son domicile. AD PDC M 955, 5086.
31 mars 1942.- Oignies.- Incendie en gare de quatre wagons de paille et blé par un groupe de FTP (avec Legrand Marius et Eugène, de Cuinchy). CVR 410 Benoit Marcel (Oignies).
31 mars 1942.- Oignies.- Arrestation de Szklareck Léon, fusillé le 13.4.42 à Arras (arrêté en piquet de grève à la fosse n° 1 d’Ostricourt). CVR 10823 Oignies 3/5.
Mars 1942 (date indéterminée ou approximative).- Divion.- Une équipe de FTP de Bruay sabote un pont. CVR 9260 Kutkiwski (Bruay).
Mars 1942 (date indéterminée ou approximative).- La Clarence.- Sabotage d’un pont transbordeur aux mines. mars. Commandé par Châtelain Marty (de Divion), fusillé le 5.2.43. CVR 8985 Dos Santos (Divion) ; AD PDC M 5022.
Mars 1942 (date indéterminée ou approximative).- Bouvigny-Boyeffles.- Attaque de patrouille allemande par un groupe de FTP d’Hersin-Coupigny. CVR 10312 Kudla Jean (Hersin).
Mars 1942 (date indéterminée ou approximative).- Entre Arras et Tilloy.- fils téléphoniques coupés par un groupe de FTP. CVR 10816 Desailly Henri (St Laurent), CVR 11451 Lourenco Jean (St Laurent), CVR 9262, Barrail Kleber (St Laurent), CVR 9327 Laurent Walker (St Laurent), CVR 333 Maquette Pierre (St Laurent).
Mars 1942 (date indéterminée ou approximative).- Lillers.- Deux camions allemands sont grenadés par un groupe de FTP. CVR 10544 Tozer James (Lillers).
Mars 1942 (date indéterminée ou approximative).- Liévin-Lens.- Sabotage : lignes téléphoniques coupées entre Liévin et Lens par un groupe de FTP. CVR 9848 Cruppenynck (Liévin).
Mars 1942 (date indéterminée ou approximative).- Lens.- Sabotages : fils téléphoniques coupés par un groupe de FTP. CVR 11014 Wozniak W. (Méricourt).
Mars 1942 (date indéterminée ou approximative).- Oignies.- Sabotages : incendie des parc à bois de la fosse n° 5. CVR 9905 Lapinski T (Libercourt).
Mars 1942 (date indéterminée ou approximative).- Cauchy-à-la-Tour.- Sabotage : fils téléphoniques allemands reliant le camp d’aviation de Rely coupés par groupe de FTP d’Auchel. Dossier CVR 8876 de Bernard Joseph (Auchel), CVR 11339 Lesur (Cauchy).
Mars 1942
On ne voit à la guerre aucune solution proche… Les questions de ravitaillement sont prioritaires… Le bombardement de la banlieue parisienne par la Royal Air Force dans la nuit du 3 au 4 mars 1942 a douloureusement impressionné la population. Le lundi 9 mars, à l’Eglise Notre-Dame de Saint-Omer, une messe à la mémoire des victimes a été suivie par les autorités et une nombreuse affluence. Le public a généralement tendance à tourner en dérision l’actuel procès de Riom. Certains disent que c’est du « bluff ». La propagande étrangère a réussi à persuader beaucoup de Français, principalement dans la classe ouvrière qui conserve l’esprit de 1936, qu’une révolution est nécessaire et inévitable à la fin des hostilités sinon avant. Un certain nombre de personnes se montrent favorables à l’attitude neutre adoptée par le gouvernement dans le conflit mondial. Par contre, d’autres s’élèvent contre l’attitude trop passive de la France chaque fois que ses intérêts sont touchés et menacés (bombardements injustifiés, invasion de pays sous notre domination). L’attitude des ouvriers est calme. Ils sont fortement travaillés par la radio anglaise qui entretient et active chez eux le désir de se révolter.
Sous-préfet de Saint-Omer.
Mars 1942
L’opinion suit avec intérêt les événements extérieurs, plus que le procès de Riom. Elle devient plus instable et redoute les bombardements.
Sous-préfet de Montreuil.