Mémoire

Depuis la Libération, un long travail de mémoire a perduré pour rendre hommage aux femmes et hommes reconnus pour leurs actions de résistance. Monuments, stèles, plaques, noms de rues, cérémonies, associations, conférences, expositions, ouvrages, films, …, ces témoignages de reconnaissance prennent des formes très variées que nous tenterons de recenser ici…

Dans le cadre d’une mémoire éclatée, la mémoire résistante se décline sur divers modes,  gaulliste, gaullien, communiste. La mémoire des déportés, résistants ou raciaux,  souvent douloureuse, fut longtemps incommunicable. Au lendemain de la guerre, les monuments aux morts ont été actualisés et servent de support aux diverses cérémonies commémoratives, l’armistice du 8 mai, la journée des déportés, éventuellement l’appel du 18 juin. Les faits marquants ont parfois été rappelés par des noms de rues, d’établissements publics, des plaques commémoratives. Les associations, nombreuses, sont les vecteurs essentiels de la mémoire résistante. Elles souhaitent perpétuer le souvenir des disparus et transmettre les valeurs de la Résistance. Enfin, il existe une mémoire savante portée par les historiens, vulgarisée à terme par les manuels scolaires, les publications, les expositions.