1941

Avril

2 avril 1941.- Saint-Omer.- Mise en garde du maire adressée à la population

« Des inscriptions contenant des injures à l’égard des autorités occupantes ont été portées, tant sur certaines chaussées que sur des maisons et des véhicules par des éléments inconscients. Les habitants sont tenus d’aider l’administration communale à découvrir les coupables. Si des cas semblables devaient se répéter, les habitants pourront attendre des autorités occupantes des sanctions plus sévères. ».

Bulletin Audomarois

4 avril 1941.- Boulogne-sur-Mer.- Gaston Sudant est arrêté pour activité d’évasion (passeur).

8 avril 1941.- Habarcq.- Arrestation de Julie Boulanger qui participe au passage de soldats anglais. Coillot, tome I, p. 171.

9 avril 1941.- Vaux-les-Auxi.- Arrestation de Fernande Devillers, de Vaulx-les-Auxi, pour aide apportée à un pilote.

16 avril 1941.- Béthune.- Arrestation de Mme. Leleu-Roussel, du Musée de l’Homme.

16 avril 1941.- Oignies.- Un S.S. désarmé par Vandenbroecq de Libercourt. CVR Vandenbroecq.

16 avril 1941.- Tincques ? .- Sabotage de la voie principale et déraillement (?). CVR Blandin René.

21 avril 1941.- Hames-Boucres.- Arrestation d’Yvonne Dupont et de tout son groupe (aide aux Anglais)

22 avril 1941.- Carvin.- Vingt-cinq mètres de fils téléphoniques allemands coupés et enlevés sur la voie ferrée Hénin-Don Sainghin, au « Marais de Carvin ». AD PDC M 5049.

23 avril 1941.- Herbinghem.- Sabotage d’un câble allemand. Amende de 3000 francs au maire et au père du jeune coupable. AMA, 37. AK., AD PDC M 951.

30 avril 1941.- Liévin.- Rémy Roland, arrêté pour grève (DP+).

Avril (date approximative ou indéterminée).-

  • Noeux-les-Mines.- Des traverses sont placées sur les voies. Relevé SNCF Arras ; CVR Lescault Adrien, employé SNCF à Noeux-les-Mines.
  • Grenay.- Un pistolet automatique est récupéré sur un soldat allemand par un OSC. CVR Doby Léon (Grenay).
  • Auchel.- Georges Delattre opère un sabotage de lignes téléphoniques entre Auchel et Lozinghem.
  • Lumbres.- James Nowak, Frémick Rowe, H.E. Simmons, sont hébergés chez Mmes. Rousseau et Cavignaux de Burbure, et passent au relais de Lumbres (chez Me. Havet).
  • Lens.- Deux cents prisonniers volontaires arrivent du stalag IX B pour travailler dans les mines et sont présentés à l’ingénieur en chef. Ils sont logés à la fosse 4. Delobel, contrôleur des contributions directes à Saint-Lô les prend en charge. Il apprend qu’un réseau de passage fonctionne à la bibliothèque de la gare de Lens. Presque chaque nuit, Delobel mène deux prisonniers à un point de rendez-vous où ils sont pris en charge par un inconnu. Les évadés sont portés manquants huit jours après leur départ. De son côté, l’ingénieur les signalait huit jours après à la Kommandantur de Béthune. Un tel trafic s’arrête dans les premiers jours de juillet, car les Allemands menacent de renvoyer au Stalag les prisonniers restants (une vingtaine). Delobel leur fait alors comprendre qu’ils doivent s’évader d’urgence, car leur foyer sera fermé le 15 juillet. Lettre Delobel au Correspondant CHG de la Manche, 6/10/1969.
  • OCM.- Scaillerez est en contact avec Raymond Farjon, vice-président du Sénat, avec lequel il entretient de bons rapports. Ce dernier le met en relations avec son fils, Roland. Il fait connaissance de Blocq-Mascart. Déplacements très fréquents entre Feuchy et Paris, dans le cadre de la Confédération des Planteurs de betteraves.
  • Calais, région.- Réseau Kléber Uranus organisé autour de Josué Pirson, avec Maurice Dubois (Guînes), Charles Botte (Audruicq), Jeanne Catherine (Hardinghem), Josué Pirson (Caffiers), Léon Winant (Licques), Marcel Decrombecque (Guînes), et Julien Gavel (Caffiers).
  • Drocourt.- Lignes téléphoniques vers Arras coupées par Capron et Barraux, OSC d’Hénin-Liétard. CVR Capron, Barraux.
  • Avril à Juin 1941. – Lens. Loi pour les « volontaires » pour travailler dans les mines. Des prisonniers du stalag XI arrivent et son présentés à l’ingénieur en chef. Logés à la fosse 4, Delobel organise le logement, le ravitaillement. Il prend contact avec un civil français travaillant à la kommandantur de Béthune. Il apprend qu’un réseau de passage fonctionne à la bibliothèque de la gare de Lens. Chaque nuit Delobel mène deux passagers à un point de rendez-vous où ils sont pris en charge par un inconnu. Les évadés étaient portés manquants huit jours après le départ. De son côté l’ingénieur les signalait huit jours arpès à la kommandantur de Béthune. Mais début juillet le correspondant de Béthune signale qu’il faut cesser le traffic, les Allemands menaçant de renvoyer au stalag les passagers restants (il en restait une vingtaine). Delobel leur fait comprendre qu’ils devaient s’évader d’urgence et que le foyer serait fermé le 15 juillet.