Jules Tolrest (1900-2005)

  • État civil : 23.09.1900 à Nielles-lès-Bléquin | 02.03.2005 à Biarritz
  • Profession : minotier
  • Organisations : réseau Pat O’ Leary, mouvement OCM, FFI
  • Pseudonyme : néant
  • Fonctions : prise de renseignements, aide à l’évasion d’aviateurs alliés, sabotages
  • Distinctions : carte du Combattant Volontaire de la Résistance (CVR)

Jules Georges Eugène Tolrest est né le 23 septembre 1900 à Nielles-lès-Bléquin, fils de Jules, manouvrier, et de Céleste Guilbert. Il épouse le 1e janvier 1922 Clémence Bataille. Le jeune homme est minotier au moment de la guerre. Il est mobilisé le 9 février 1940 à la 1e section de COA, à Saint-Omer, où il est capturé le 23 mai, puis interné au Stalag XVII A. Il est libéré le 10 mai 1941 et démobilisé.

Un minotier dans la résistance lumbroise

Contacté par François Havet et Henri Dacquembronne en 1942 (Pat O’ Leary, OCM), son état de minotier lui permet de fournir le ravitaillement nécessaire aux aviateurs et de pourvoir éventuellement à leur hébergement et à leur transfert. Dans le cadre de l’OCM, il participe à la recherche de renseignements sur les mouvements de troupe et sur les sites de défense allemands. Avec son frère Camille, né le 23 septembre 1916, il fait partie du groupe FFI de Nielles et participe aux combats de la Libération et aux sabotages qui les accompagnent (destruction de ponts, voies ferrées, etc..).

Après-guerre

Il devient maire provisoire de Nielles à la libération, sur proposition de Jules Fauviau, instituteur. Jules est titulaire en 1959 de la carte de combattant volontaire de la Résistance. Il meurt dans sa commune natale le 1e janvier 1969. Camille, minotier, puis négociant d’alimentation pour bétail de son état, termine sa vie à Biarritz le 2 mars 2005.


Sources et bibliographie
  • Papiers Paul Cucheval
  • AD 62, 2655 W 217, n° 13485

Auteur(s) : René Lesage