Éliane Méplaux-Hermant (1896-1949)

  • État civil : 17.02.1896 à Magnicourt-en-Comté | 1949
  • Profession : néant
  • Organisation : néant
  • Pseudonyme : néant
  • Fonction : aide à des aviateurs alliés
  • Distinctions : néant

Éliane Hermant est née le 17 février 1896 à Magnicourt-en-Comté. Elle épouse en deuxièmes noces, en 1936, Léon Méplaux, ouvrier agricole, né le 10 février 1884 à Hébuterne, ancien combattant et prisonnier de guerre de 1914-1918.

Un couple dans la résistance

Ce couple de patriotes vient en aide, dans les premiers mois de l’Occupation, à des soldats alliés récupérés dans la Somme. D’autres personnes d’Hébuterne et de Foncquevilliers (Marie-Louise Crohen-Crapoulet, Émile Descamps, Gaston Behin, Virginie François Pèze, Julie Flament) les aident dans leur action.

Une patriote tenace

Suspectés, les membres du groupe sont arrêtés entre le 3 et le 8 janvier 1941. Ils sont internés à Arras, puis à Loos. Le 3 février, les Méplaux sont condamnés à de lourdes peines de travaux forcés. Le 27 octobre 1941, un premier transfert les amène à Bruxelles. Par la suite Léon connaît les prisons de Reinbach et de Diez/Lahn avant de recouvrer la liberté en avril 1945. Souffrante, Éliane est libérée et placée en résidence surveillée le 23 juillet 1942. Au printemps 1944, elle aide à nouveau des aviateurs américains, dont le bombardier a été abattu sur le plateau d’Hardinval, à proximité de Fienvilliers, le 5 mars 1944. Le 12 avril, quatre aviateurs arrivent chez Éliane qui les envoie vers Paris en les faisant convoyer par sa sœur et un de ses neveux. Un seul parvient en Espagne.


Auteur(s) : René Lesage