- État civil : 17.12.1895 à Drimohage (Irlande)|….
- Profession : sœur franciscaines, infirmière
- Organisation : Musée de l’homme
- Pseudonyme : néant
- Fonctions : évasion de soldats alliés, prise de renseignements
- Distinctions : néant
Cette Irlandaise est née le 17 décembre 1895 à Drimohage (Irlande). Elle arrive en France en 1912 pour entrer au noviciat des Sœurs franciscaines de Calais, prenant le nom de sœur Marie-Laurence. Elle est tout juste âgée de vingt ans quand elle rentre comme infirmière à l’hôpital civil de Béthune au printemps de 1914. Pendant la guerre elle fait partie de la 4e Ambulance anglaise et soigne les nombreux blessés anglais et allemands du front de La Bassée.
Une sœur franciscaine dans la résistance
Elle se retrouve à Béthune quelques semaines avant l’invasion de mai 1940… En relation avec la résistance locale (Sylvette Leleu), elle facilite l’évasion de soldats anglais et français. Au printemps 1941, le réseau est démantelé engendrant l’arrestation de sœur Marie Laurence le 20 juin, victime d’un piège tendu par un prétendu soldat anglais venu demander de l’aide. On lui reproche aussi un acte d’espionnage pour des plans fournis sur des installations allemandes du littoral.
Condamnée et déportée
Incarcérée à la prison de Béthune, on l’a transfère à la centrale de Loos jusqu’à son jugement, le 11 juillet 1942, par le tribunal militaire de Lille. Ce dernier l’a condamne à mort en même temps que Robert Henneton mais sa peine est commuée en déportation. Sœur Marie Laurence retrouve Sylvette Leleu dans la prison d’Anrath, où elles connaissent toutes deux le même sort, à Lübeck, puis au camp de Ravensbrück. Libérée en avril 1945 elle revient à Béthune en octobre 1946, avant de reprendre ses activités hospitalières.
Auteur(s) : René Lesage