Directive du sous-préfet contre les actes de sabotage en territoire audomarois

Lettre du sous-préfet de Saint-Omer envoyée le 23 décembre 1941 aux maires de l’arrondissement de Saint-Omer : M. Séguy appelle à une surveillance renforcée des fils téléphoniques de l’armée d’occupation.

210 mm x 310 mm. 1941. Cote 12 001 / 7 / 5, fonds « René Lesage, Résistance en Pas-de-Calais, 1940-1945 », Comité d’Histoire du Haut-Pays. Voir l’image en taille réelle.

Les sabotages de lignes téléphoniques allemandes sont dans la plupart des cas des actes isolés. La lecture de plusieurs rapports de police révèle que dans une majorité de cas, les câbles coupés se trouvaient à hauteur d’homme. Il peut s’agir d’actions spontanées et non préméditées, caractéristiques de la résistance des années 1940 et 1941. La rupture des câbles téléphoniques ennemis est punie d’une peine d’emprisonnement de plusieurs mois, voire d’une condamnation à mort pour les jugements les plus sévères. Lorsque l’auteur du délit n’est pas retrouvé, la sanction est donnée à la ville.